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Le récit de ma naissance
Par Maman
Samedi 24 juillet, c’est ma fête alors, après un énième passage éclair à la maternité, je décide de bouger et d'aller au restaurant le soir avec ton papa (le dernier en amoureux ?).

Nous partons donc manger des moules-frites (un régal) et ton papa me demande : « es-tu certaine que c’est bon si tu accouches de manger ça ? » Tant pis, j'en ai trop envie !

Nous rentrons et dodo.

5 heures du mat : j’ai des contractions.
Je suis réveillée par des contractions assez fortes. J’en compte toutes les 15 minutes. Elles restent gérables. J'attends la 4ème régulière, décide de prendre 2 spasfons (pas question de retourner encore une fois à la maternité, pour… du faux travail. ), puis prends un bon bain chaud.

Au bout d'une heure, toujours pareil sauf que… les contractions ne sont plus espacées que de 10 minutes. Je viens faire un tour sur doctissimo, mon forum internet spécial femmes enceintes, mais c’est dur…

Je reprends une douche.

Bof. Vers 7h00, les contractions deviennent vraiment pénibles : tranquillement, je réveille ton papa afin qu’il se prépare à son 4ème (tout de même) voyage à la maternité.

Il se lève et je le trouve à préparer le café.
« Ah non chéri, cette fois nous n'avons pas le temps ! »
« Ah bon, mais je peux quand même passer acheter l'Équipe ? » (À savoir : toutes les autres fois, nous avons eu le temps de faire tout cela.)
« Non, là il faut y aller, tu boiras ton café à la maternité ».

Nous voilà donc partis ; la route est longue, les contractions se rapprochent et s'intensifient.

8h00 : arrivée à la maternité, col effacé et dilaté à 3 cm. Enfin cette fois, c’est la bonne ! Le monitoring confirme et les contractions sont toutes les 5 minutes !
Je vomis, mais heureusement les moules sont digérées !
Isaline, la sage-femme m’encourage : « tant mieux c’est bon signe, cela veut dire que le travail avance vite ».

10h00 : on me fait une piqûre de morphine en intra-veineuse pour calmer la douleur, mais non, ça ne passe pas. Par contre les contractions se rapprochent encore et je vois des éléphants roses partout.

Ton papa est merveilleux : il me rappelle ma respiration à chaque fois que je l'oublie.

11h00 : dilatée à 5 cm, les contractions continuent. Je gère ma respiration grâce aux ballons notamment.

12h00 : direction la salle d'accouchement avec une sage-femme formidable qui parle beaucoup à ton papa pour qui c’est le premier bébé.

Les contractions se rapprochent toutes les 3 ou 4 minutes et cela devient insupportable. Je me décide à demander la péridurale, mais personne ne vient. Ton papa est désemparé de me voir souffrir autant.

13h00 : dilatée à 7.5cm, contractions toutes les 20-30 secondes, l'anesthésiste arrive enfin pour me poser la péridurale. C’est chaud….

Je fais le dos rond, mais les douleurs me font bouger, alors l'anesthésiste m'engueule :
« bon arrêtez de bouger, je n'ai pas que ça à faire moi ! Je dois aller au bloc pour une appendicite. Si vous continuez à bouger, vous accoucherez sans péridurale ! »

Isaline - très gentille - lui explique, à ma place, que je suis presque à dilation complète et que la douleur est très forte. Lui s’en fout. Je prends sur moi et enfin, ça y est la péridurale est posée sans que je ne l’aie senti passer.

13h15 : ouf, la douleur est partie et je peux rediscuter avec ton papa.
Nous sommes 4 à accoucher en même temps : la sage-femme me demande de te laisser descendre doucement. « Dès que vous ressentez l’envie de pousser, vous m’appelez ».
Effectivement, je te sens descendre, mais sans avoir mal donc ce n'est que du bonheur.

13h40 : ça y est, j'ai envie de pousser; la sage-femme arrive et c’est parti ! Une première poussée encouragée par la sage-femme et/ou ton papa (toujours aussi formidable) et ta tête arrive. Isaline propose à ton papa de regarder tes cheveux qui arrivent , quant-à moi, je me motive à fond pour la poussée suivante.

À la seconde, elle me fait toucher ta tête (que du bonheur). À la troisième, ta tête est sortie et je la touche à nouveau afin de me motiver à pousser mieux et encore plus fort.

Là, d'un coup la sage-femme me propose de te sortir.
« Donnez moi vos mains. »
Je tends les mains et te sors de mon ventre sur mon ventre… Je ressens tout, mais sans douleur. Quelle sensation extraordinaire !

Ça y est, tu es là sur mon ventre, le cordon enroulé autour de ton cou, la sage-femme a du le couper. Ton papa n'a pu le faire lui-même, mais rien de grave, il ne perd pas une miette de son enfant qui est magnifique.

Matthys, tu est enfin parmi nous !
On est le dimanche 25 juillet, il est 13h48, tu mesures 49cm et pèses 3.260 kg. C’est merveilleux, car je n'ai pas ressenti tout cela pour ta sœur, Morgane, il y a 8 ans. J’ai vraiment VÉCU cet accouchement ; j'en suis fière et heureuse !


Isaline, nous laisse tous les 3 afin de profiter de ce moment magique et inoubliable.

Lorsqu’elle revient, c’est l’heure de te donner ton bain et ce premier bain, c’est ta Tatan Laëtitia qui te l’a donné (et oui elle est auxiliaire puéricultrice à la maternité où tu es né et de ce fait elle a elle aussi pu profiter de ce moment inoubliable qu’est ta naissance.

Désolée d'avoir été aussi longue - j'imagine que certains ont dû s'arrêter en route - mais c’est tellement agréable de raconter cet accouchement et de se le remémorer. Cela m'en donne encore la larme à l’œil...



Prévu pour début août, Jean-Gérard patientera-t-il jusqu'à la fin de l'euro ?


Eh oui, pile poil le jour de l'arrivée du Tour...
Je suis en pleine forme, prêt pour les J.O.
Voir mon faire-part.

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